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#MeTooGarçons: «Longtemps, il n’y avait pas de langage pour verbaliser ces agressions, incompatibles avec la virilité»

Le dernier mouvement de prise de parole sur les violences sexuelles est porté par des hommes. De quoi est-il le reflet et pourquoi surgit-il maintenant? «Le Temps» a posé la question à l'un des responsables du Centre en études genre de l'Université de Lausanne

Le comédien français Aurélien Wiik, dont la prise de parole a lancé le mouvement #MeTooGarçons. Ici dans le film «Sans elle», de 2005. — © FILMES DO TEJO / LES FILMS DE L / Collection ChristopheL via AFP
Le comédien français Aurélien Wiik, dont la prise de parole a lancé le mouvement #MeTooGarçons. Ici dans le film «Sans elle», de 2005. — © FILMES DO TEJO / LES FILMS DE L / Collection ChristopheL via AFP

Depuis l’émergence de #MeToo, en 2017, les témoignages affluent, révélant à quel point les violences sexuelles sont massives, dans tous les milieux, de la famille au cinéma. C’est d’ailleurs un acteur, Aurélien Wiik, qui a lancé le dernier hashtag #MeTooGarçons, confiant avoir été «abusé» par son agent de 11 à 15 ans. S’est ensuivie une déferlante de récits, glaçants, comme à chaque fois, mais aussi le rappel de quelques chiffres sur les spécificités des violences sexuelles infligées aux hommes, subies à 80% avant 18 ans, et commises à 90% par des hommes adultes (selon l’INED).

Coresponsable du Centre en études genre à l’Université de Lausanne, le sociologue Sébastien Chauvin revient sur les raisons de ce nouveau mouvement de prise de parole, le dernier à démontrer l’ampleur des agressions sexuelles. Mais aussi la difficulté, jusqu’à récemment, à nommer ces violences du côté des hommes.

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