Il joue Gaspard dans la série Munch sur TF1, Aurélien Wiik est né à Deauville et a grandi à Luc-sur-Mer

Aurléien Wiik est, aux côtés d’Isabelle Nanty, l’un des rôles-titres de la série Munch dont la 4e saison vient de débuter sur TF1. Le comédien est un Normand attaché à ses racines.

Aurélien Wiik qui joue Gaspard dans la série Munch est né à Deauville et a grandi à Luc-sur-Mer (Calvados).
Aurélien Wiik qui joue Gaspard dans la série Munch est né à Deauville et a grandi à Luc-sur-Mer (Calvados). (©Nicolas GOUHIER / Exilene / TF1.)
Voir mon actu

Il est, aux côtés d’Isabelle Nanty, l’un des rôles-titres de la série Munch dont la 4e saison vient de débuter sur TF1. Aurélien Wiik joue Gaspard, un détective privé attachant aux méthodes insolites. Dans la vie, le Normand est un homme de conviction et son enfance dans le Calvados n’y est pas étrangère.

Actu : Êtes-vous réellement né à Deauville ?

Aurélien Wiik : Je suis vraiment né à Deauville. Mon père et mon frère aussi. Mon père a grandi à Villerville et moi à Luc-sur-Mer. Mes parents ont même eu un restaurant à Villerville et un autre « Silence on bouffe » à Luc.

La diffusion des deux premiers épisodes de la quatrième saison de Munch a fait un tabac quel effet cela fait-il de jouer dans une série plébiscitée par le public ?

AW : Je ne me rends pas bien compte parce que je travaille tout le temps sur quelque chose. D’habitude lors de la diffusion, je tourne ou bien je pars à l’étranger parce que les gens sont trop sur moi dans la rue tout le temps. Ce n’est pas que je n’aime pas cela, mais c’est toujours un peu trop dès le lendemain de la diffusion, même si au bout de trois semaines, ça se calme. Mais cette fois je viens de Belgique où j’étais juré d’un festival. J’ai pu mesurer la popularité de Munch là-bas : les gens adorent. Le patron de l’hôtel où je suis descendu adore la série. Je suis allé dans une mercerie et la dame suivait aussi. Dans les restaurants et dans les bars, les gens venaient me voir. C’était assez agréable.

Dans la série, tous les membres du cabinet d’avocats dirigé par Gabrielle Munchovski - alias Munch, jouée Isabelle Nanty - s’entendent très bien, est-ce la même chose dans la vie ?

AW : Je descends du train et juste avant, nous déjeunions à Montparnasse avec Isabelle (Nanty) et Hippolyte (Girardot). Nous discutions de nouveaux projets parce que j’ai monté une société de production et comme je les adore tous les deux et que ce sont des acteurs formidables, j’essayais de voir avec eux si nous pouvions trouver des idées de projet.

Ce qui se dégage de la série n’est donc pas feint

AW : C’est tout son ADN. C’est une série où il y a des enquêtes avec des sujets intéressants et des sujets de société. Nous sommes un cabinet d’avocats au pénal, c’est très sérieux alors, pour que ce soit joyeux nous apportons notre folie.
C’est le fait que nous nous entendions très bien et l’énergie que nous avons tous ensemble qui fait l’ADN de Munch.

Les scénaristes ont-ils respecté les personnalités de chacun ?

AW : Dans le choix des personnages oui, pour l’écriture je ne pense pas. Avant le tournage, nous faisons une lecture où nous donnons notre avis pour qu’ils puissent changer certaines choses. Puis nous en ajoutons lors du tournage.

En fonction de votre personnalité ?

AW : Oui, nous arrivons le matin, nous faisons des plaisanteries qui résonnent sur le tournage. Par exemple, dans une scène l’un de nous lance : c’est marrant ce que tu me disais tout à l’heure, si on l’ajoutait ça marcherait. Et généralement ça résonne bien.

Vidéos : en ce moment sur Actu

Sur les réseaux sociaux, on voit que vous êtes un homme de conviction, engagé pour plusieurs causes. Est-ce que vous profitez de votre métier pour faire passer un message ?

AW :
J’aide comme je peux certaines associations. Je suis ambassadeur de l’association ELA (N.D.L.R. : Association européenne contre les leucodystrophies) et c’est à ce titre d’ailleurs que j’avais participé à la dernière course d’ânes à Trouville-sur-Mer. C’est un peu plus compliqué depuis deux ans parce que je tourne énormément. J’aide aussi les associations d’aide à l’enfance pour les enfants maltraités, battus, violés…
Mon enfance a été assez particulière parce qu’à Luc-sur-Mer, j’ai été élevé en partie par une nourrice qui a élevé une vingtaine d’enfants de la DDAS comme si c’étaient les siens. Une véritable sainte qui m’a inculqué des vraies valeurs. Grandir avec ces enfants m’a montré qu’il y a toujours plus malheureux que soi. J’ai grandi dans la compréhension des autres et l’entraide.
Aujourd’hui j’essaie d’avoir davantage de temps pour rencontrer d’autres associations et les aider encore plus. J’espère, dans les années à venir, créer ma propre association pour raider les enfants. Je trouve cela très important car nous sommes dans un pays où malheureusement on ne s’occupe pas assez de nos enfants. Quand on voit ce qui arrive à certains d’entre eux et le peu de procès qui vont au bout, c’est déprimant. Comme j’ai la chance d’être présent dans les médias, je peux porter ma voix et je vais essayer d’en faire encore davantage.

Professionnellement, sur quoi travaillez-vous en ce moment ?

AW : J’ai pris une pause de tournage. Je donne des cours dans une école à Bordeaux qui s’appelle Hobo ciné qui forme des acteurs pour la caméra, le cinéma. L’année dernière je tournais beaucoup, et je n’ai pas pu être suffisamment présent. J’ai donc promis à mes élèves que, cette année, je serai là. Ça me permet de retrouver aussi le goût de jouer parce qu’à force de tourner, je n’ai pas envie que cela devienne automatique.

Pratique
Much 4e saison le jeudi à sur TF1 à 21h10.

.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.

Dernières actualités

Le Pays d'Auge

Voir plus

Vos journaux

Le Pays D'Auge
édition Le Pays D'Auge, Sud

vendredi 3 mai 2024 Lire le journal

Je m'abonne
Le Pays D'Auge, Une du vendredi 3 mai 2024

Le Pays D'Auge
édition Le Pays D'Auge, Littoral

vendredi 3 mai 2024 Lire le journal

Je m'abonne
Le Pays D'Auge, Une du vendredi 3 mai 2024